La doxy-PPE et la doxy-PrEP : des comprimés pour prévenir la syphilis

Ce webinaire sera présenté en anglais avec interprétation simultanée en français.

Présenté en partenariat avec le Centre de recherche communautaire (CBRC).

Les taux de syphilis sont en hausse au Canada depuis le début des années 2000 et les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (hommes gbHARSAH) sont disproportionnellement affectés. Au cours des dernières années, les cas de syphilis transmis par relations hétérosexuelles ont augmenté de manière encore plus drastique, ce qui a augmenté le nombre de nouveau-nés syphilitiques et de mortinaissances.

Devant ces crises qui s’aggravent, il est urgent d’adopter de nouvelles approches de prévention de la syphilis. C’est ici que la doxy-PPE et la doxy-PrEP entrent en jeu : deux possibles utilisations non approuvées d’un antibiotique pour prévenir certaines infections bactériennes transmises sexuellement, telles que la syphilis. La doxy-PPE (prophylaxie post-exposition à la doxycycline) peut être prise après une possible exposition à la syphilis, tandis que la doxy-PrEP (prophylaxie pré-exposition à la doxycycline) doit être prise de manière continue avant et après l’exposition pour prévenir la transmission. Deux études de grande envergure ont montré que la doxy-PPE est efficace pour prévenir la syphilis chez les hommes gbHARSAH et les femmes trans, et une étude similaire portant sur la doxy-PrEP est en cours. Cependant, des inquiétudes ont été soulevées concernant les conséquences de la doxy-PPE et de la doxy-PrEP sur la résistance aux antimicrobiens, un phénomène qui a été étudié dans le cadre de recherches en cours.

Pendant ce troisième webinaire d’une série sur la syphilis au Canada, nous examinons les façons dont la doxy-PPE et la doxy-PrEP sont actuellement utilisées pour prévenir la syphilis, les inquiétudes entourant leur utilisation et les données probantes relatives à leur efficacité. Les panélistes discutent de ce qui est nécessaire pour atténuer les risques et mettre en œuvre une stratégie de prophylaxie à la doxycycline à l’échelle du système, tout en tenant compte des implications pour les prestataires de services, les systèmes de santé et les communautés les plus touchées par la syphilis.

Modératrice : Shriya Hari, CATIE

En conversation avec :

• Troy Grennan, M.D., BC Centre for Disease Control; Université de la Colombie-Britannique 
• Jaris Swidrovich, Pharm. D., Université de Toronto 
• Aaron Clarke, AIDS Committee of Toronto  
• Jordan Upshaw, AIDS Coalition of Nova Scotia 
• Kevin Woodward, HQ Health Hub; Université McMaster