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Ces dernières années au Canada, le nombre de cas de syphilis chez les femmes* en âge de procréer a connu une hausse vertigineuse, entraînant une augmentation des cas de syphilis congénitale (bébés nés avec la syphilis). La syphilis congénitale touche de manière disproportionnée les bébés de femmes autochtones et de femmes qui utilisent des drogues, car ces femmes font l’objet d’une discrimination systématique qui les empêche d’accéder aux soins prénataux et aux soins de santé en général. Les prestataires de services ont un rôle important à jouer dans la lutte contre la syphilis et dans l’arrimage des femmes, y compris les femmes enceintes, à des soins appropriés, notamment des services de prévention, de dépistage et de traitement.

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*Dans le présent article, nous avons utilisé le terme « femmes » pour désigner les femmes cisgenres, car c’est le terme utilisé dans les rapports d’épidémiologie. Nous reconnaissons la diversité des personnes susceptibles de tomber enceintes, y compris les personnes transgenres.

Syphilis maternelle et congénitale

La syphilis est une infection bactérienne qui se transmet lors de rapports sexuels vaginaux, anaux et oraux1. Elle se transmet aussi, plus rarement, par le partage de matériel utilisé pour l’injection de drogues2-4, par des baisers avec la langue5,6 et par le partage de jouets sexuels7. La syphilis peut être transmise d’une femme enceinte à son bébé pendant la grossesse ou l’accouchement, ou par l’allaitement8.

Certaines personnes atteintes de syphilis ne présentent aucun symptôme, tandis que d’autres présentent des symptômes allant de légers à graves1. Habituellement, la syphilis est traitée et guérie par une seule injection de pénicilline. Chez les adultes, la syphilis n’entraîne pas en temps normal de problèmes de santé graves si elle est décelée et traitée tôt. Guérir de la syphilis n’empêche pas de contracter à nouveau cette maladie. Il n’existe aucun vaccin pour prévenir la syphilis.

La syphilis maternelle affecte une personne enceinte et peut entraîner une fausse couche, une mortinaissance, une naissance prématurée ou une syphilis congénitale.

La syphilis congénitale est transmise à un bébé pendant la grossesse ou l’accouchement. Les bébés nés avec la syphilis peuvent être asymptomatiques ou présenter des manifestations graves de l’infection, comme une hépatosplénomégalie, une anémie ou une éruption cutanée desquamante. Si le bébé ne présente pas de symptômes et n’est pas traité, des anomalies du développement pourront apparaître, notamment des malformations faciales, dentaires ou squelettiques, des problèmes neurologiques et des troubles de la vision ou de l’audition8,9.

La probabilité qu’un bébé naisse avec la syphilis dépend des facteurs suivants :

  • Le stade de la syphilis maternelle pendant la grossesse : La probabilité de transmission de la syphilis à un bébé est liée au stade de la syphilis maternelle. La syphilis est plus susceptible d’être transmise si la femme est au stade primaire ou secondaire de l’infection lorsqu’elle tombe enceinte ou si elle contracte la syphilis pendant sa grossesse10.
  • Le stade de la grossesse (âge gestationnel) au moment du traitement : Dans presque tous les cas, la transmission au bébé est évitée si la mère reçoit un traitement au cours des 28 premières semaines de grossesse11,12. La probabilité de transmettre la syphilis à un bébé augmente avec l’âge gestationnel8. Cela signifie que le risque est plus élevé si le traitement est reçu plus tard au cours de la grossesse ou si la personne n’est pas traitée du tout8,12.

Tendances des taux de syphilis congénitale au Canada

Ces dernières années, le nombre de cas de syphilis congénitale a monté en flèche, ce qui a coïncidé avec une hausse vertigineuse du nombre de cas de syphilis chez les femmes en âge de procréer (c.-à-d. âgées de 15 à 39 ans)13,14. Le nombre de cas confirmés de syphilis congénitale a augmenté de 1 271 % entre 2017 et 2021, tandis que le nombre de diagnostics de syphilis chez les femmes en âge de procréer a augmenté de 768 % au cours de la même période.

Année

Diagnostics de syphilis chez les femmes âgées de 15 à 39 ans (pour 100 000)

Nombre total de cas confirmés* de syphilis congénitale au Canada

2017

6,2

7

2018

19,4

17

2019

38,0

53

2020

41,6

52

2021

53,8

96

*Ce nombre n’inclut pas les cas présumés qui n’ont pas été confirmés par analyse sanguine. Le nombre réel est probablement plus élevé.

Bien que des cas de syphilis congénitale soient survenus partout au Canada, les provinces des Prairies ont été touchées de façon disproportionnée15. En 2020, 86 % des cas confirmés de syphilis congénitale au Canada se trouvaient en Alberta, en Saskatchewan ou au Manitoba15. Ces provinces présentaient également la plus forte proportion de cas de syphilis chez les femmes en âge de procréer15.

Les données tirées de la surveillance nationale ne fournissent pas de renseignements complets sur les caractéristiques des femmes qui donnent naissance à des bébés atteints de syphilis congénitale, mais des études menées en Alberta3,16,17 et au Manitoba18 viennent éclairer la situation. La plupart des cas de syphilis congénitale surviennent lorsqu’une femme ne reçoit pas de soins prénataux ou reçoit des soins inadéquats (p. ex. lorsqu’une femme accède aux soins, mais ne bénéficie pas d’un dépistage et d’un traitement de la syphilis), et chez les femmes qui contractent la syphilis ou sont réinfectées plus tard au cours de leur grossesse16-18. La syphilis congénitale a touché de manière disproportionnée les bébés des femmes qui utilisent des drogues3,16-18 et des femmes autochtones3,16,17. Or, il est bien connu que ces femmes sont confrontées à des obstacles systémiques à l’accès aux soins de santé en raison du racisme et de la discrimination qu’elles subissent dans le système de soins de santé, et ceci pourrait donc expliquer cela.

Prévention de la syphilis congénitale

La lutte contre la syphilis chez les femmes et les hommes en âge de procréer aura pour effet en aval de contribuer à la prévention de la syphilis congénitale. L’utilisation de condoms lors de rapports sexuels anaux et vaginaux, et de condoms ou de digues dentaires lors de rapports sexuels oraux contribue à prévenir la syphilis1. Toutefois, les condoms n’éliminent pas complètement le risque, car la syphilis peut se transmettre par contact cutané si la personne qui en est atteinte présente une plaie. On peut aussi prévenir la transmission de la syphilis par l’usage de fournitures neuves chaque fois qu’une personne s’injecte des drogues. Toute personne susceptible d’être exposée au risque de syphilis par le biais de rapports sexuels ou de l’usage de drogues injectables doit subir régulièrement un test de dépistage et être traitée si nécessaire. Le traitement de la syphilis est important pour la santé d’une personne et empêche la transmission de cette infection à d’autres, y compris à leur bébé si la personne est enceinte.

Pour déceler et traiter la syphilis le plus tôt possible pendant la grossesse et pour déceler les infections syphilitiques qui surviennent pendant la grossesse, les lignes directrices canadiennes1 recommandent le dépistage de toutes les femmes enceintes au cours du premier trimestre ou lors de leur première visite prénatale. Pour les femmes qui présentent un risque permanent de syphilis et celles qui vivent dans des régions où on observe une flambée de syphilis chez les personnes hétérosexuelles, les lignes directrices canadiennes recommandent de procéder à un nouveau dépistage entre la 28e et la 32e semaine de grossesse et une fois de plus au moment de l’accouchement. Elles recommandent également d’envisager un dépistage plus fréquent (c.-à-d. mensuel) chez les personnes présentant un risque continu élevé. Certaines provinces et certains territoires ont publié leurs propres lignes directrices ou directives pour un dépistage universel plus fréquent, en réponse aux flambées19–24.

Obstacles aux soins prénataux pour les femmes qui utilisent des drogues et les femmes autochtones

Il est essentiel de s’attaquer aux obstacles qui empêchent de recevoir des soins prénataux adéquats afin de diagnostiquer et de traiter les cas de syphilis maternelle et de prévenir la syphilis congénitale. Il est particulièrement important de s’attaquer à ce qui fait obstacle aux soins dans le cas des femmes qui utilisent des drogues et des femmes autochtones, car les entraves dans l’accès aux soins prénataux peuvent être considérables.

Les femmes enceintes qui utilisent des drogues décrivent souvent les interactions avec les prestataires de soins pendant la grossesse et la période postnatale comme étant conflictuelles ou empreintes de jugement, plutôt que réceptives25. Le racisme anti-autochtone crée des obstacles à l’accès des femmes autochtones aux soins de santé en général et aux soins périnataux en particulier26. Cela inclut le racisme systémique ainsi que le racisme et la discrimination auxquels les Autochtones sont confronté·e·s de la part de prestataires de soins de santé individuel·le·s.

La crainte de perdre la garde de l’enfant peut constituer un obstacle majeur à l’accès aux soins pour les femmes qui utilisent des drogues27,28 et les femmes autochtones26. Certaines femmes qui utilisent des drogues peuvent éviter complètement les soins prénataux de crainte que leur ou leurs enfants ne leur soient enlevés si on découvre qu’elles font usage de substances psychoactives27. Le gouvernement canadien a de lourds antécédents de retrait des enfants autochtones de leur famille, ce qui a commencé avec les pensionnats indiens et s’est poursuivi avec le retrait de milliers d’enfants autochtones par les agences de protection de l’enfance dans les années 1960 à 1980, une période connue sous le nom de « rafle des années 60 ». Les enfants autochtones continuent d’être largement surreprésentés dans le système de placement en familles d’accueil29. Les femmes autochtones qui sont confrontées à des facteurs susceptibles de les exposer à un risque de retrait de l’enfant (comme l’absence de logement sûr, la pauvreté ou l’usage de drogues) peuvent éviter d’interagir avec le système de soins de santé afin de ne pas être signalées aux services d’aide à l’enfance et à la famille.

Comment les prestataires de services peuvent-ils contribuer à la prévention de la syphilis congénitale?

Lutter contre les taux élevés de syphilis chez les femmes et les hommes

Les prestataires de services devraient participer à la lutte contre la syphilis chez toutes les femmes et tous les hommes en âge de procréer, contribuant de ce fait à prévenir la syphilis congénitale :

  • Fournir de l’information sur la syphilis, notamment sur son mode de transmission, le risque croissant, les moyens de prévention, ainsi que sur le dépistage et le traitement de la syphilis. Promouvoir le message selon lequel la syphilis est facile à traiter si elle est diagnostiquée à un stade précoce.
  • Favoriser l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement de la syphilis. Cela comprend le soutien direct, comme fournir condoms, digues dentaires et fournitures pour l’usage de drogues injectables, ainsi que des renseignements sur les endroits où les personnes peuvent bénéficier d’un dépistage et d’un traitement. Il peut également s’agir d’offrir des services ou d’orienter vers des services plus généraux ayant un impact sur la santé d’une personne, comme l’aide au logement et à la sécurité alimentaire, les services de traitement de la dépendance ou les services de santé mentale.

Lutter contre la syphilis maternelle et réduire les obstacles aux soins prénataux

Les prestataires de services peuvent jouer un rôle important dans la diffusion d’information et le soutien à la prévention, au dépistage et au traitement de la syphilis chez les femmes enceintes, ainsi que dans l’élimination des obstacles aux soins prénataux qui peuvent exister dans la communauté :

  • Reconnaître que les femmes enceintes qui utilisent des drogues ont le droit d’accéder à l’ensemble des services de traitement des dépendances et de réduction des méfaits. De nombreuses femmes enceintes sont très motivées quand il s’agit d’arrêter d’utiliser des drogues ou de réduire leur usage avant de devenir parents28,30. Elles peuvent avoir besoin d’aide pour accéder à un traitement des dépendances sans jugement de la part de prestataires à l’aise d’offrir des services aux femmes enceintes. Celles qui continuent à utiliser des drogues doivent avoir accès aux méthodes de réduction des méfaits, y compris à des fournitures pour usage de drogues, à des programmes comme les services de consommation supervisée et à des programmes d’approvisionnement plus sécuritaire dans les régions où ils sont offerts27. Il est crucial que toute personne fournissant des services aux femmes enceintes qui utilisent des drogues soit solidaire et respectueuse envers ces femmes, afin de les aider à rester arrimées aux soins27,31.
  • Veiller à ce que les femmes enceintes qui utilisent des drogues aient accès à toute la gamme de services dont elles pourraient avoir besoin pour améliorer leur santé et leur bien-être. Parmi les services qui peuvent être utiles, citons les services à l’enfance et à la famille, le logement, les programmes de traitement des dépendances et de réduction des méfaits, les soins de santé primaires et périnataux et les programmes culturellement adaptés aux femmes autochtones31,32. Il a été montré que les programmes qui fournissent des soins holistiques pour répondre aux besoins multiples des femmes enceintes qui utilisent des drogues augmentent l’arrimage aux soins31. Ces programmes sont offerts dans de nombreuses villes du Canada32. Dans les régions où ces programmes sont inexistants, les prestataires de services peuvent travailler à améliorer l’accès aux services dont la communauté a besoin.
  • Envisager des moyens d’aider les femmes autochtones à s’arrimer aux soins prénataux. Il peut s’agir de la pratique traditionnelle des sages-femmes autochtones, de la participation des Aîné·e·s de la communauté et d’autres pratiques culturelles en matière d’accouchement32-34. Les prestataires de soins non autochtones peuvent également recevoir une formation visant à renforcer leurs compétences culturelles et à lutter contre le racisme anti-autochtone26.
  • Travailler à établir des relations positives avec les représentant·e·s des services locaux de protection de l’enfance, afin de soutenir les femmes enceintes qui risquent de perdre la garde de leur enfant. Si les échanges avec un agent des services d’aide à l’enfance et à la famille débutent avant la naissance du bébé, un plan peut être établi et, souvent, la mère pourra conserver la garde de son enfant27,31,32.
  • Encourager les femmes qui sont enceintes ou qui prévoient l’être à subir un test de dépistage de la syphilis et à se faire traiter si nécessaire. Sensibiliser les femmes à la nécessité de refaire le test pendant la grossesse si elles sont toujours exposées au risque de syphilis.
  • Fournir de l’information et un soutien aux femmes enceintes qui présentent un risque continu de syphilis. Cela peut inclure le fait de remettre des condoms et du matériel pour l’usage de drogues, et d’orienter vers d’autres sources de soutien tels que des programmes de réduction des méfaits et des programmes de traitement des dépendances (si cela est souhaité).

Ressources connexes

Ce que vous devez savoir sur la syphilisbrochure

La syphilisfeuillet d’information

Résurgence de la syphilis au Canada : Qui est le plus touché et quelles interventions sont nécessaires? 

Parentalité, usage de substances et système de protection de la jeunesse : partager ses expériences vécues et offrir du soutienBlogue de CATIE

Points de vue des premières lignes : syphilis congénitale

Lignes directrices et directives nationales, provinciales et territoriales pour le dépistage de la syphilis pendant la grossesse

Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement : la syphilis – Agence de la santé publique du Canada

New Recommendations for Syphilis Screening in Pregnancy (en anglais seulement) – Perinatal Services BC

Alberta Prenatal Screening Guidelines for Select Communicable Diseases (en anglais seulement) – Alberta Health Services

Sexually Transmitted Infection Screening (en anglais seulement) – Saskatchewan Health Authority

Memo: Syphilis Infection in Pregnancy and Congenital Syphilis in Manitoba (en anglais seulement) – Santé, Aînés et Vie active, Manitoba

Syphilis Serology (en anglais seulement) – Newfoundland and Labrador Public Health Laboratory

Guide 2013 du Nouveau-Brunswick à l’intention des cliniciens pour diagnostiquer et traiter la syphilis – gouvernement du Nouveau-Brunswick

NWT Clinical Practice Information Notice (en anglais seulement) – gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

Nunavut Communicable Disease and Surveillance Manual (en anglais seulement) – gouvernement du Nunavut

Références

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  13. Agence de la santé publique du Canada. La syphilis au Canada : rapport technique sur les tendances épidémiologiques, les déterminants et interventions. Ottawa (Ont.) : Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections, Direction générale de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada; 2020. À l’adresse    https://www.canada.ca/fr/services/sante/publications/maladies-et-affections/syphilis-rapport-epidemiologiques.html
  14. Agence de la santé publique du Canada. Syphilis infectieuse et syphilis congénitale au Canada [infographie]. Ottawa (Ont.) : Agence de la santé publique du Canada; 2021. À l’adresse  https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/releve-maladies-transmissibles-canada-rmtc/numero-mensuel/2022-48/numero-11-12-novembre-decembre-2022/syphilis-infectieuse-congenitale-canada-2021.html
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À propos de l’auteure

Mallory Harrigan est spécialiste en connaissances, Dépistage du VIH chez CATIE. Elle détient une maîtrise en psychologie communautaire.