Souhaitez-vous recevoir nos publications directement dans votre boîte de réception?

CATIE
Image

Dans ce monde où les normes sociales semblent être gravées dans le marbre, il y a ceux et celles qui se tiennent à l’écart, ceux et celles que l’on qualifie parfois de « marginaux·ales ». Mais détrompez-vous, mes cher·ère·s lecteur·trice·s, car c’est souvent là où se trouvent les joyaux de l’humour les plus éclatants, les perles rares de la comédie qui brillent dans l’obs-curité de l’exclusion sociale. Aujourd’hui, plongeons-nous dans le monde du rire des marginalisé·e·s, là où l’humour est un refuge, un rempart contre l’adversité.

Imaginez-vous dans les rues animées d’une grande métropole, où chaque coin de rue abrite une histoire, où chaque visage porte les cicatrices invisibles de la vie. C’est là que vous rencontrerez les maîtres de l’humour des rues, les rois et les reines des jeux de mots, jonglant avec les réalités les plus dures comme s’ils et elles étaient des funambules sur un fil tendu entre le rire et les larmes.

Rencontrez Jean-Pierre, citoyen de la rue philosophe qui vous sert des réflexions hors du commun avec votre café du matin, transformant les trottoirs gris en un théâtre de l’absurde où même les passant·e·s les plus pressé·e·s s’arrêtent pour écouter. « La vie est courte, mais c’est long des p’tits bouts! », lance-t-il avec un clin d’œil intelligent, et soudain, la vie semble un peu moins lourde à porter.

Puis il y a Marie, la drag queen au cœur d’or qui transforme les cabarets en oasis de glamour et de rires étincelants. Avec un battement de cils et un sourire éblouissant, elle défie les préjugés et les stéréotypes, prouvant que le véritable courage réside dans la capacité à être soi-même, peu importe ce que le monde pense.

Et que dire de Mamadou, nouvel arrivant qui jongle avec les langues comme d’autres jonglent avec des balles, faisant rire les passant·e·s avec ses jeux de mots savamment orchestrés et sa capacité à transformer chaque échange en un moment de connexion humaine authentique. « Dans un monde où les frontières sont devenues des murs, je préfère construire des ponts avec des sourires », dit-il avec un sourire radieux.

Certain·e·s pourraient voir ces individus comme des parias, des marginaux·ales relégué·e·s aux franges de la société. Mais pour ceux et celles qui ont la chance de les connaître, ils et elles sont les véritables héro·ïne·s de la comédie, les ambassadeur·drice·s du rire dans un monde parfois trop sérieux. Leur humour est un baume pour les âmes blessées, une lumière dans l’obscurité, une preuve vivante que même dans les coins les plus sombres, il y a tou-jours de la place pour le rire.

Alors, chers lecteurs et chères lectrices, la prochaine fois que vous croiserez un·e marginal·e dans la rue, ne détournez pas le regard. Au contraire, ouvrez grand les yeux et les oreilles, car vous pourriez être sur le point de découvrir un trésor caché, un maître de l’humour qui vous fera rire aux éclats et réchauffera votre cœur avec sa sagesse et sa joie de vivre.

Et souvenez-vous toujours, mes ami·e·s, que dans ce grand cirque qu’est la vie, le dernier rire est souvent celui qui résonne le plus fort, celui qui transcende les frontières et les préjugés, celui qui unit les cœurs et guérit les âmes. Alors, riez, riez de tout votre cœur, car c’est là que réside la vraie magie de l’existence, dans le pouvoir de transformer les ténèbres en lumière, les larmes en sourires, et les marginaux·ales en héroïne·s de la résilience. 

 

Sœur Bibicyclette de la Sativaparla, gardienne des anges des paradis artificiels, protectrice des séropo(t) et des nomades, alias Martin Rivest, a été élevée sœur le 13 août 2023 durant la semaine de la Fierté. Martin est aussi une personne vivant avec le VIH depuis 2015.

L’ordre des Sœurs de la perpétuelle indulgence est une organisation non confessionnelle ayant débuté par une blague en 1979 à San Francisco par des militant·e·s gai·e·s. L’ordre se bat depuis contre le sida et compte plus de 1800 sœurs qui parcourent la planète pour soulager la vie des personnes vivant avec le VIH et des marginaux·ales de la société.