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CATIE

par Debbie Koenig

Chez Vision positive, nous cherchons toujours des personnes vivant avec le VIH qui souhaitent partager leur histoire. (Si c’est vous, écrivez-nous à contribuez@visionpositive.ca). Et nous sommes constamment épatés par les personnes incroyables que nous rencontrons. Ce sont des gens de tous les âges et milieux, et de toutes les origines et régions. Ils parlent avec candeur de leurs combats et, grâce au temps et au soutien approprié, développent une résilience formidable.

Dans ce numéro, nous présentons le profil de deux personnes qui incarnent à merveille la résilience. Elles ont toutes deux vécu des événements traumatisants dans leur vie et s’en sont sorties plus connectées à elles-mêmes et à leur raison d’être. Elles survivent et s’épanouissent — avec créativité, conviction, compassion et humour.

Gareth Henry, qui orne la couverture de ce numéro, est arrivé au Canada comme réfugié. Ayant survécu à l’homo­phobie et à la violence brutales dans sa Jamaïque natale, Gareth a passé toute sa vie d’adulte à défendre les droits des personnes LGBTQ. Au cours de la dernière décennie, il a aidé des centaines de personnes queer et trans à trouver l’asile. Ne manquez pas « L’altruisme incarné ».

Vous allez aussi rencontrer l’artiste Gustavo Hannecke. À la perte de sa famille d’origine, qui l’a renié en apprenant qu’il était gai, et de son emploi lucratif lors de la chute du secteur de la technologie, la vie a perdu tout son sens pour lui. Mais il est bientôt arrivé à un bon endroit, à un meilleur endroit : « J’ai décidé d’abandonner les vieilles façons dont j’essayais de satisfaire mes attentes sociales. À partir de ce moment-là, j’allais devenir la personne que j’avais rêvé d’être quand j’avais 22 ans ». Lisez son histoire inspirante, « Dorénavant, je serai moi ».

Dans « Une bonne raison d’être anal », Joseph van Veen de CATIE parle ouvertement de ses expériences comme survivant à deux reprises et aide à jeter une lumière sur un cancer dont nous ne parlons pas assez. Nous sommes également fiers de vous présenter trois médecins autochtones — les Drs Lewis Mehl-Madrona, Samantha Boshart et Melinda Fowler-Woods — qui explorent la question : « Que peut tirer la médecine occidentale des traditions de guérison autochtones?. » Aussi dans ce numéro : apprendre à devenir un leaderles conseils de femmes POZ; et bien plus.

On dirait que ce numéro se fait attendre depuis longtemps, tout comme le printemps. Profitez bien des deux!