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L’identité raciale et sexuelle peut jouer un rôle important dans la santé d’une personne et dans son vécu en matière de soins de santé1,2. Les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH), de race noire (ci-après les hommes gbHARSAH noirs), sont confrontés à des difficultés liées à leur identité raciale et sexuelle (parmi d’autres identités dont ils peuvent se réclamer) lorsqu’ils cherchent à obtenir des services de prévention et de soins liés au VIH. Bien qu’il n’existe pas d’estimations pancanadiennes de la prévalence et de l’incidence du VIH dans la communauté noire au Canada, on a estimé que 46,6 % de toutes les nouvelles infections par le VIH au Canada en 2020 concernaient des hommes gbHARSAH3. Les prestataires de services seront mieux en mesure de soutenir les hommes gbHARSAH noirs touchés par le VIH s’ils comprennent mieux le contexte social et structurel dans lequel ils évoluent. Nous présenterons dans cet article un résumé des résultats d’un examen exploratoire portant sur les facteurs ayant une incidence sur les services de prévention et de soins liés au VIH offerts aux hommes gbHARSAH noirs au Canada4.

Quels types d’études de recherche ont été inclus dans cet examen exploratoire?

L’examen porte sur 19 articles et comptes rendus publiés entre 2004 et 2020. Un article ou compte rendu a été retenu s’il :

  • concernait des hommes gbHARSAH noirs s’identifiant comme tels, vivant ou non avec le VIH au Canada;
  • portait sur la prévention ou les soins liés au VIH chez les hommes gbHARSAH noirs;
  • était publié en anglais ou en français.

L’examen a porté à la fois sur les études publiées et la littérature grise. Toutes les publications examinées concernaient des hommes gbHARSAH de l’Ontario, à l’exception d’un article portant sur des sujets de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse, et d’un article ayant pour objet de comparer la situation des hommes gbHARSAH du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni. La recherche dans la littérature grise a consisté à examiner les rapports d’organismes de santé et de services liés au VIH qui œuvrent auprès des communautés noires. Les organismes tombant dans le champ de l’étude étaient également situés pour la plupart en Ontario.

Quels sont les facteurs qui ont une incidence sur la prévention et les soins liés au VIH chez les hommes gbHARSAH noirs au Canada? 

Les résultats de l’examen ont été classés selon quatre thèmes :

  • l’entrée dans les séquences de prévention et de soins liés au VIH;
  • le vécu ou l’expérience en matière de soins de santé;
  • les déterminants sociaux de la santé et l’accès aux soins de santé liés au VIH;
  • les interventions canadiennes en matière de VIH.

Entrée dans les séquences de prévention et de soins liés au VIH

Dix études ont permis de dégager des constatations sur les modalités d’entrée des hommes gbHARSAH noirs dans les séquences de prévention et de soins liés au VIH. Les résultats de ces études permettent de se faire une idée de l’épidémiologie du VIH, du dépistage du VIH et du recours à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) parmi les hommes gbHARSAH noirs.

Épidémiologie du VIH

L’examen porte sur des études concernant les taux de diagnostic de l’infection par le VIH chez les hommes gbHARSAH noirs par comparaison avec d’autres populations. Il en ressort que les taux de diagnostic de l’infection par le VIH sont plus élevés chez les hommes gbHARSAH noirs que chez les hommes gbHARSAH blancs. L’infection par le VIH et la syphilis est plus fréquente chez les hommes gbHARSAH noirs que chez les hommes noirs ayant des rapports sexuels avec des femmes. La chlamydiose, l’herpès simplex de type 1 et de type 2 et l’infection active par le virus de l’hépatite B sont plus fréquents chez les hommes gbHARSAH noirs que chez les autres hommes gbHARSAH.

Dépistage du VIH

L’examen a permis de constater que les taux de dépistage du VIH étaient inférieurs chez les hommes gbHARSAH noirs par rapport à d’autres groupes ethniques. Chez les hommes gbHARSAH noirs, l’âge (plus de 21 ans), les rapports sexuels sans condom, des antécédents de chlamydiose et le fait d’avoir des membres de la famille ou des ami·e·s porteur·euse·s du VIH ou décédé·e·s des suites de l’infection au VIH étaient corrélés avec le passage d’un test de dépistage du VIH. Les facteurs associés à l’absence de dépistage du VIH comprenaient l’impression d’un risque inférieur et le recours à des pratiques sexuelles plus sécuritaires. Les cabinets des médecins de famille se sont avérés être les lieux où les hommes gbHARSAH noirs étaient le plus susceptibles de passer un test de dépistage du VIH.

Les facteurs associés à l’établissement d’un diagnostic d’infection au VIH chez les hommes gbHARSAH noirs étaient le nombre de partenaires masculins (6 ou plus), l’âge (plus de 24 ans) et l’existence d’un diagnostic de syphilis.

Recours à la prophylaxie pré-exposition (PrEP)

L’examen a permis d’établir que les hommes gbHARSAH noirs acceptaient la PrEP dans des proportions plus élevées que les hommes noirs ayant des rapports sexuels avec des femmes, mais dans des proportions équivalentes à celles des autres populations d’hommes gbHARSAH. Les hommes gbHARSAH noirs plus jeunes et les hommes gbHARSAH nés au Canada étaient moins susceptibles d’accepter la PrEP. Les raisons les plus courantes de refuser la PrEP étaient la crainte des effets secondaires et l’impression d’un faible risque de transmission du VIH. 

Vécu en matière de soins de santé

Quatre études font état d’observations sur le vécu d’hommes gbHARSAH noirs en matière d’accès aux soins de santé au Canada. Ces études donnent un aperçu du vécu de la discrimination, de l’inadéquation des soins de santé et des occasions manquées d’arrimage aux services de prévention et de soins liés au VIH.

Discrimination

Les hommes gbHARSAH noirs ont signalé des pratiques discriminatoires au stade de l’accès aux interventions de prévention et de soins liés au VIH, telles que la PrEP. Ils ont estimé que le fait d’être noir constituait un obstacle à l’accès aux soins et qu’ils étaient négligés par le personnel de santé, qu’ils ont vu accorder plus d’attention aux patient·e·s blanc·he·s. Lorsqu’ils étaient pris en charge par des organismes centrés sur les populations noires, les hommes ont déclaré se sentir mal à l’aise lorsqu’il s’agissait de parler de leurs pratiques sexuelles.

Soins de santé inadéquats

Les hommes gbHARSAH noirs ont affirmé avoir reçu des soins de mauvaise qualité et dépourvus de compassion, et avoir été pris en charge de manière impersonnelle par des prestataires de soins qui n’ont pas manifesté d’intérêt sincère pour leur santé sexuelle. Ils ont également déclaré que leur bien-être mental et émotionnel n’était pas pris en compte lors de leurs interactions avec les prestataires de soins de santé, notamment lorsqu’ils recevaient un diagnostic d’infection par le VIH.

Occasions manquées d’arrimage aux services de prévention et de soins liés au VIH

Il ressort des études que les prestataires de soins n’ont pas fourni aux hommes gbHARSAH noirs d’information sur le VIH, et notamment sur les interventions de prévention et de traitement dont ils auraient pu bénéficier. En conséquence, les hommes gbHARSAH noirs ont eu le sentiment qu’ils devaient faire valoir eux-mêmes leur droit à obtenir des soins. Même s’ils avaient effectué régulièrement des tests de dépistage du VIH, les hommes gbHARSAH noirs ignoraient l’existence de la PrEP ou n’en avaient qu’une connaissance imprécise.

Déterminants sociaux de la santé et prévention et soins liés au VIH

Dix études ont porté sur les facteurs sociaux qui déterminent les modalités d’accès des hommes gbHARSAH noirs aux services de prévention et de soins liés au VIH. Ces études ont apporté un éclairage sur leur expérience en matière de stigmatisation et d’homophobie, d’emploi, de revenu et de logement, d’immigration, d’éducation, de santé mentale et de bien-être émotionnel.

Stigmatisation et homophobie

Les hommes gbHARSAH noirs ont déclaré avoir été victimes de stigmatisation et d’homophobie, ce qui a eu une incidence sur leur recours aux services de prévention du VIH. Par exemple, la peur de l’ostracisme au sein de leur communauté les a empêchés de discuter de leurs pratiques sexuelles, et l’association du VIH à l’identité gaie a atténué la perception du risque d’infection chez les hommes gbHARSAH noirs qui s’identifiaient comme hétérosexuels. L’association de la PrEP à une vie sexuelle débridée a également eu une incidence sur la connaissance de cette méthode chez les hommes gbHARSAH noirs.

La peur de la stigmatisation et du rejet liés au VIH a pesé sur la probabilité que les hommes gbHARSAH noirs porteurs du VIH révèlent leur statut sérologique à leurs partenaires sexuel·le·s. La stigmatisation a également eu des répercussions sur le recours aux soins parmi les hommes gbHARSAH noirs vivant avec le VIH, ces derniers ayant des inquiétudes concernant le respect de la vie privée, la confidentialité et le jugement au sein des organismes de soins de santé.

Emploi, revenu et logement

Les études ont mis en lumière le fait que le chômage et les difficultés à trouver un emploi étaient des préoccupations pour les hommes gbHARSAH noirs. Dans le cadre d’une étude menée en Ontario, on a constaté que leur revenu était inférieur au revenu moyen d’un échantillon d’hommes gbHARSAH. La faiblesse du revenu a contribué à l’insécurité du logement et à la pauvreté, et les disparités de revenu ont créé des obstacles à la prévention de la transmission du VIH. Les doutes quant à leur capacité à assumer le coût de la PrEP ont limité les échanges sur ce sujet entre les hommes gbHARSAH noirs et les prestataires de soins de santé. Les hommes gbHARSAH noirs ignoraient également l’existence de programmes d’aide au financement de la PrEP.

Immigration

D’après ce qu’ont déclaré les hommes gbHARSAH noirs, plusieurs obstacles à l’accès aux services de prévention et de soins liés au VIH avaient trait à leur situation de migrants et d’immigrants, tels que les barrières linguistiques, les entraves liées à la loi sur l’immigration et au statut d’immigré, et les manifestations de racisme et de xénophobie au sein des communautés gaies blanches. Ces obstacles les ont empêché d’obtenir des médicaments et des soins contre le VIH et ont contribué à une méconnaissance des mesures de prévention et de la PrEP.

Niveau de scolarité

Le niveau de scolarité est un autre facteur qui influe sur la connaissance des méthodes de prévention de la transmission du VIH chez les hommes gbHARSAH noirs et sur leur capacité à s’informer à ce sujet. L’examen a permis d’établir qu’un niveau d’instruction inférieur, ainsi que de faibles compétences de lecture et d’écriture, peut limiter leur capacité à s’informer en matière de VIH et de santé sexuelle. Les hommes gbHARSAH noirs ont également parlé de l’éducation sexuelle hétéronormative comme d’un obstacle à l’apprentissage de méthodes de prévention de la transmission du VIH adaptées à leurs pratiques sexuelles. 

Santé mentale et bien-être émotionnel

La santé mentale des hommes gbHARSAH noirs a été affectée par la stigmatisation dont ils ont fait l’objet au sein de leurs communautés culturelles à cause de leurs pratiques sexuelles. Les sentiments d’isolement, d’aliénation et d’homophobie intériorisée peuvent entraîner un état de dépression et de détresse psychologique et entraver leur capacité à accéder et à recourir aux services de prévention et de soins liés au VIH.

Interventions canadiennes en matière de VIH

L’examen a porté sur les interventions en matière de VIH destinées aux hommes gbHARSAH noirs au Canada que les scientifiques ont recensées dans les études publiées et la littérature grise. Celles-ci ont été classées en interventions biomédicales, interventions comportementales et interventions structurelles. Toutes les interventions dont il est question ci-dessous ont été mises en œuvre en Ontario.

Interventions biomédicales

Le condom est l’intervention biomédicale la plus facile à utiliser pour les hommes gbHARSAH noirs. L’organisme Black CAP, situé à Toronto, a facilité l’obtention de condoms dans les lieux qu’ils fréquentent, tels que les clubs, les salons de coiffure, les saunas, les célébrations de la Fierté et d’autres manifestations communautaires. Black CAP a également établi un partenariat avec une clinique de santé sexuelle locale afin de donner accès aux tests de dépistage du VIH et de la syphilis aux hommes gbHARSAH noirs en particulier.

Interventions comportementales 

Les interventions comportementales répertoriées dans le cadre de l’examen comprennent des ateliers et des campagnes de sensibilisation visant à améliorer les connaissances et la perception des risques liés au VIH, à faire connaître les services de prévention et à modifier les comportements afin de réduire le risque de transmission du VIH. Par exemple, les hommes gbHARSAH noirs ont indiqué que la campagne Keep It Alive du Conseil des Africains et Caraïbéens sur le VIH/sida en Ontario (CACVO) avait eu un effet sur leurs comportements favorisant la réduction des risques liés au VIH. Cette campagne visait à améliorer les connaissances sur le VIH au sein de la communauté noire et à promouvoir le dépistage et à réduire la stigmatisation en recourant à divers médias (p. ex. médias gais populaires).

Interventions structurelles

Les interventions visant à réduire les inégalités sociales ont également été répertoriées. Black CAP a mis en œuvre des interventions consistant notamment à arrimer les hommes gbHARSAH noirs à des services de soutien axés sur l’insécurité alimentaire, l’aide au logement, l’augmentation des revenus et les questions d’immigration, ainsi qu’à des programmes d’aide à l’emploi.

Quelle est la portée de cet examen du point de vue des prestataires de services? 

L’examen a permis de cerner les facteurs qui ont une incidence sur la prévention et les soins liés au VIH chez les hommes gbHARSAH noirs au Canada. La documentation a permis de mettre en lumière un large éventail d’obstacles et de facilitateurs sociaux et structurels. En prenant en compte les obstacles et en reconnaissant les facilitateurs, les prestataires seront en mesure d’offrir des services de prévention et de soins liés au VIH plus efficaces aux hommes gbHARSAH noirs. Les principaux éléments dont les prestataires de services doivent tenir compte sont les suivants :

  • Le racisme contre les Noirs, la stigmatisation et l’homophobie sont des problèmes sous-jacents à la plupart des obstacles rencontrés par les hommes gbHARSAH noirs dans l’accès aux services et aux soins. Les prestataires de services doivent rester attentif·ve·s à ces enjeux et intégrer dans leurs programmes des moyens d’aider les hommes gbHARSAH noirs à y faire face dans leur vie. Ils et elles doivent également être conscient·e·s de leurs propres attitudes et préjugés, comme de ceux qui peuvent animer leurs programmes et politiques, afin que tous les hommes gbHARSAH noirs, quel que soit leur statut sérologique, bénéficient de soins équitables et exempts de jugement.
  • Les auteur·e·s de l’examen ont mis l’accent sur la nécessité de disposer de programmes et de services qui tiennent compte des enjeux croisés liés à la race, au genre et à l’orientation sexuelle dans le domaine de la prévention et des soins liés au VIH destinés aux hommes gbHARSAH noirs. Il est nécessaire de mettre en place des programmes adaptés à la culture qui tiennent compte des multiples obstacles à l’échelle des systèmes, des prestataires et des patient·e·s, ainsi que des déterminants sociaux de la santé, et pas seulement des stratégies qui visent à surmonter les obstacles de manière isolée.
  • L’examen n’a pas permis de répertorier des programmes canadiens de PrEP destinés aux hommes gbHARSAH noirs, alors que la PrEP est une stratégie importante de prévention de l’infection par le VIH. Les hommes gbHARSAH noirs du Canada tireraient profit de programmes adaptés visant à faciliter et à promouvoir l’utilisation de la PrEP et à éliminer les obstacles qui les empêchent d’en connaître l’existence et d’y avoir accès.
  • L’examen n’a pas permis non plus de relever des exemples d’interventions canadiennes visant à favoriser l’arrimage et le recours aux soins parmi les hommes gbHARSAH noirs vivant avec le VIH. D’autres initiatives seront nécessaires dans ce domaine pour les aider à recevoir les soins dont ils ont besoin.

Il est important de garder à l’esprit qu’une grande partie des données recueillies dans le cadre de cet examen exploratoire concernait les hommes gbHARSAH noirs de l’Ontario et les programmes qui leur sont destinés dans cette province. Si nous comprenons les facteurs qui ont une incidence sur la vie des hommes gbHARSAH noirs dans d’autres provinces et territoires, nous serons mieux à même d’élaborer à leur intention des programmes de prévention et de soins liés au VIH. La mise en lumière et la description de programmes non portés à la connaissance du public dans d’autres régions du Canada permettront également d’élargir l’éventail des modèles de programmes dont les prestataires de services peuvent s’inspirer dans le cadre de leur travail.

Qu’est-ce qu’un examen exploratoire?

Les examens exploratoires consistent en un processus rigoureux de recensement de toutes les études concernant un sujet précis, souvent émergent. Les études en question peuvent alors servir à comprendre la portée, la masse et les éléments caractéristiques des recherches disponibles sur le sujet, ainsi qu’à déterminer les éventuelles lacunes dans la documentation.

Références

  1. Agence de la santé publique du Canada. Déterminants sociaux et iniquités en santé des Canadiens Noirs : un aperçu. Ottawa : ASPC, 2020. Disponible au https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/promotion-sante/sante-population/est-determine-sante/determinants-sociaux-iniquites-canadiens-noirs-apercu.html
  2. Santé arc-en-ciel Ontario. Health in focus: Racialized 2SLGBTQ health. Toronto : Sherbourne Health Centre, 2022. Disponible au https://www.rainbowhealthontario.ca/wp-content/uploads/2022/03/Health-in-Focus-Racialized-2SLGBTQ-Health-1.pdf
  3. Agence de la santé publique du Canada. Estimations de l’incidence et de la prévalence du VIH, et des progrès réalisés par le Canada en ce qui concerne les cibles 90-90-90 pour le VIH, 2020. Ottawa : ASPC, 2022. Disponible au https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/estimations-incidence-prevalence-vih-progres-canada-cibles-90-90-90-2020.html
  4. Demeke J, Djiadeu P, Yusuf A et al. HIV prevention and treatment interventions for Black men who have sex with men in Canada: Scoping systematic review. JMIR Public Health and Surveillance. 2024;10:e40493. Disponible au https://publichealth.jmir.org/2024/1/e40493

Révision externe des textes en anglais effectuée par : Jemal Demeke

À propos de l'autrice

Erica Lee est gestionnaire, Contenu du site Web et évaluation chez CATIE. Depuis l’obtention de sa maîtrise en sciences de l’information, Erica a travaillé dans le domaine des bibliothèques de la santé, soutenant les besoins en information des prestataires de services de première ligne et des usagères et usagers de services. Avant de se joindre à CATIE, Erica était la bibliothécaire de l’organisme AIDS Committee of Toronto (ACT).