Nous avons parlé à trois fournisseurs de services pour connaître leurs points de vue et les approches qu’ils adoptent auprès de leurs clients qui s’injectent des drogues en ce qui concerne l’utilisation de l’eau de Javel pour rincer les aiguilles et les seringues :
- Laura Shaver, présidente de la British Columbia Association for People on Methadone et membre du conseil d’administration du Vancouver Area Network of Drug Users (VANDU)
- Infirmière spécialisée dans le traitement de l’hépatite C, nord de l'Ontario
- Glen, HIV/AIDS Regional Services (HARS), Kingston, Ontario
Laura Shaver
Est-ce que vous et/ou vos clients ou pairs utilisez parfois de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, pourquoi? Si non, pourquoi pas?
Non. Parce qu’ici chez VANDU, les gens peuvent rapporter leurs aiguilles usagées et les jeter dans un contenant pour objets tranchants, puis en obtenir des neuves. Alors personne n’a besoin d’utiliser d’eau de Javel, qui n’est pas vraiment sécuritaire de toute façon. En réalité, l’eau de Javel n’élimine rien.
Ici à Vancouver, on a accès à des aiguilles neuves, mais ce n’est pas le cas à plein d’autres endroits. Je suis originaire de Kelowna, une ville à quelques heures d’ici où c’est absolument encore l’âge des ténèbres. À Kelowna, les gens ne peuvent pas se procurer de matériel de réduction des méfaits, donc ils trouvent des aiguilles usagées et s’en servent. Quand je suis arrivée à Vancouver, je n’arrivais pas à croire qu’il y avait des places où je pouvais aller.
Chez VANDU, nous faisons de la réduction des méfaits – nous ne promouvons pas l’usage de drogues. Nous faisons la promotion de pratiques exemplaires auprès des personnes qui consomment déjà. Il y aura toujours des gens qui utilisent des drogues. Notre rôle consiste à trouver des moyens de les aider à le faire de façon plus sécuritaire.
Vos clients ou pairs vous posent-ils parfois des questions sur l’utilisation de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, quels conseils leur donnez-vous?
Cela n’arrive pas très souvent, mais je leur conseille de ne pas en utiliser. Je conseille aux gens d’essayer de se procurer du matériel propre. Si l’on n’a pas accès à du matériel propre et que c’est absolument la dernière option, on peut utiliser de l’eau de Javel en s’assurant de le faire de façon très rigoureuse. Mais je n’aime même pas conseiller l’usage de l’eau de Javel dans de telles situations parce qu’on ne sait jamais si elle va tuer quoi que ce soit.
Voilà pourquoi il est si important d’avoir des centres de réduction des méfaits que les gens peuvent fréquenter pour avoir accès à des aiguilles neuves, au lieu d’essayer d’en nettoyer avec de l’eau de Javel. Nous sommes en 2016, il n’y a pas de raison pour que les gens ne n'aient pas accès à des aiguilles propres.
Quels sont les moyens les plus importants de soutenir une personne afin qu’elle puisse s’injecter de façon sécuritaire, même si elle n’a pas accès à un endroit où l’on distribue des aiguilles et des seringues neuves?
Toutes les 12 heures, nous perdons quelqu’un à cause d’une surdose d’opiacés. La meilleure façon de prévenir la surdose est de ne jamais consommer seul. Il faut s’assurer d’avoir un partenaire, ainsi que l’accès à un kit de naloxone. Les professionnels de la santé doivent rendre la naloxone accessible à tout le monde. Et il faut installer un kit de naloxone près de chaque réverbère sur trois ici dans le Downtown Eastside.
J’essaie d’avoir sur moi du matériel de réduction des méfaits même si je ne m’en sers pas afin de pouvoir en distribuer à des personnes qui ont besoin de matériel propre. Je conseille aux gens de porter toujours du matériel additionnel sur eux, surtout s’ils savent que l’endroit où ils obtiennent habituellement du matériel propre sera fermé. Les endroits qui distribuent du matériel propre doivent s’assurer d’afficher leurs heures d’ouverture, ainsi qu’une liste d’autres endroits où les gens peuvent aller pour se procurer du matériel.
Si vous savez déjà que vous avez le VIH ou l’hépatite C, il est également important de prendre soin de vous. Assurez-vous de prendre vos médicaments et soyez prudent lorsque vous jetez vos aiguilles et votre matériel et faites-le de façon sécuritaire.
Je veux que les gens sachent que les personnes qui utilisent des drogues sont des êtres humains. Je consomme moi-même à l’heure actuelle. VANDU est une association pour utilisateurs de drogues actuels et anciens. Nous militons pour que les gens aient accès à des aiguilles propres aux endroits où ce n’est pas encore le cas. Nous avons voyagé un peu partout en Colombie-Britannique, à des endroits comme Kelowna, Nelson et Kamloops, pour parler de la réduction des méfaits et en faire la promotion.
Les personnes qui utilisent des drogues doivent participer à toutes les étapes de la création des programmes. Il faut qu’elles soient impliquées dans tous les aspects dès le début, des idées aux programmes aux résultats. À certains endroits, on n’a pas accès aux aiguilles propres ou à l’éducation sur les pratiques exemplaires en matière de consommation de drogues, alors comment pouvons-nous changer cela? On doit organiser les utilisateurs de drogues et les inciter à se battre pour l’établissement de tels endroits. Lorsqu’on s’organise, l’effet est énorme.
Si nous ne nous battons pas, qui va le faire?
Infirmière spécialisée dans le traitement de l’hépatite C
Est-ce que vous et/ou vos clients ou pairs utilisez parfois de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, pourquoi? Sinon, pourquoi pas?
Je travaille comme infirmière spécialisée dans le traitement de l’hépatite C dans le nord de l’Ontario, et nous offrons nos programmes en partenariat avec un grand nombre de communautés dans la région. Oui, certains clients utilisent l’eau de Javel, soit parce que leur communauté n'a pas de programme de seringues et d’aiguilles, soit parce que la stigmatisation liée à l’obtention de seringues et d’aiguilles est très forte.
D’après moi, environ 40 à 45 pour cent de nos communautés ont un service de distribution d’aiguilles. La confidentialité et la vie privée sont des préoccupations importantes parce que les gens ne veulent pas aller au poste d’infirmières sur les réserves et se faire voir en train de se procurer des aiguilles. Je peux les éduquer sur l’utilisation de l’eau de Javel même si elle n’est pas étayée par la littérature, car je comprends que c’est peut-être la seule option du point de vue du client.
Lorsque le problème réside dans la stigmatisation, nous devons tâcher de trouver un espace sécuritaire où la distribution des aiguilles se fait de façon anonyme et où les gens se sentent à l’aise. Nous y travaillons avec nos partenaires communautaires. Lorsqu’il n’existe pas de programme de distribution d’aiguilles dans la communauté, notre équipe d’hépatite C travaille fort pour y lancer des discussions avec le chef, le Conseil et les professionnels de la santé sur la réduction des méfaits et la nécessité d’un programme de seringues et d’aiguilles.
Vos clients ou pairs vous posent-ils parfois des questions sur l’utilisation de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, quels conseils leur donnez-vous?
Avant j’avais beaucoup de difficulté à répondre à ce genre de questions parce que je comprenais que de nombreuses personnes n’avaient pas accès à des aiguilles propres. Nous avons donc commencé à avoir des conversations à l’interne avec nos gérants dans le but de déterminer l’approche la plus efficace et la plus sécuritaire. Mais il a fallu que nous nous assoyions avec les membres de notre programme pour parvenir à finaliser l’approche que nous adoptons. Cette approche consiste à amener les gens à se procurer des aiguilles et des seringues propres. La réponse organisationnelle a été d’insister sur les programmes d’échange d’aiguilles. Les conversations sur l’eau de Javel m’inquiètent; elles donnent un faux sentiment de sécurité aux gens, alors qu’il faut que nos messages soient uniformes. Je renforce le fait que l’eau de Javel n’est pas efficace, et nous essayons de trouver d’autres moyens de fournir des aiguilles propres aux clients.
Lorsque les clients demandent directement un échange d’aiguilles, je mets du matériel dans des sacs discrets et les distribue à l’extérieur du poste d’infirmières de la manière qui convient aux gens. Je travaille avec les partenaires communautaires et rencontre les clients où ils se trouvent, que ce soit dans une école ou un centre de traitement. Nous essayons d’établir des sites plus sécuritaires à l’extérieur du poste d’infirmières.
Dans certaines communautés, on trouve une personne qui accepte de se procurer des aiguilles propres au poste d’infirmières puis de les distribuer. Cette personne peut servir de noyau et distribuer le matériel aux autres d’une façon qui semble plus sécuritaire aux gens. Certaines personnes se rendent à la communauté voisine plus grande pour obtenir beaucoup d’aiguilles auprès du service local de santé publique puis elles retournent chez elles les distribuer. Les gens emploient beaucoup de méthodes différentes pour distribuer les aiguilles propres et, comme notre programme de distribution d’aiguilles n’a que deux ans, nous nous adaptons à ce qui se passe déjà sur le terrain et explorons les façons dont nous pouvons soutenir les sources existantes d’aiguilles neuves dans les communautés. Nous sommes prêts à faire tout ce qu’il nous est possible de faire.
À la fin, nous avons besoin de surmonter la stigmatisation liée à la consommation de drogues parce qu’elle constitue un obstacle de taille à l’obtention d’aiguilles propres. On nous parle de la stigmatisation qui existe dans les communautés, mais une part importante de la stigmatisation provient de l’extérieur des communautés, notamment des professionnels de la santé. Nous avons affaire à des infirmières de l’extérieur qui s’opposent absolument aux stratégies de réduction des méfaits.
Une fois, pendant une présentation que nous donnions dans le programme de traitement d’une communauté particulière, quelqu’un m’a interrompue et affirmé que les gens se sentaient jugés par les infirmières. J’ai expliqué qu’il était important de nous aviser si cela arrivait afin que nous puissions régler le problème parce que personne n’avait le droit de les traiter avec discrimination. On entend souvent ce genre de choses; on dirait que les gens osent enfin parler de toutes les choses qu’ils refoulent depuis longtemps, comme les problèmes liés aux abus, aux pensionnats, au deuil et aux traumatismes. Cela va beaucoup plus loin que la seule réduction des méfaits. Il s’agit de favoriser le bien-être communautaire et de nourrir le genre d’autonomie que l’on voit plus souvent en Colombie-Britannique, où les conseils de bande transférés gèrent eux-mêmes tous les aspects des programmes et fournissent des programmes de réduction des méfaits centrés sur les clients qui sont adaptés aux différences culturelles et orientés en fonction des traumatismes.
Quels sont les moyens les plus importants de soutenir une personne afin qu’elle puisse s’injecter de façon sécuritaire, même si elle n’a pas accès à un endroit où l’on distribue des aiguilles et des seringues neuves?
Notre approche consiste à travailler de façon créative avec les gens pour les inciter à obtenir des aiguilles propres. Si nous travaillions à Toronto, nous réclamerions l’accès aux aiguilles neuves, donc rien ne devrait nous empêcher de travailler avec les gens afin d’assurer l’accès aux aiguilles propres dans nos communautés.
En ce qui concerne le soutien aux gens et la protection de leur sécurité, il est également important de fournir des soins qui soient sécuritaires du point de vue culturel et orientés en fonction des traumatismes, en plus de prendre un engagement à long terme envers les clients. Le programme de l’hépatite C pour lequel je travaille est dirigé par le ministère provincial de la Santé, qui finance 15 équipes d’hépatite C dans la province. C’est cela le mode de fonctionnement dans le nord, tout dépend du financement. À mon avis, c’est la raison pour laquelle certaines communautés attendent de voir si le programme sera élargi et s’il recevra du financement à long terme avant de s’investir complètement dans la création de programmes de réduction des méfaits.
Il ne devrait y avoir aucune différence entre les programmes ou les ressources; nous avons besoin des meilleurs programmes possible dans le nord. Soutenir les clients pour qu’ils restent en santé et en sécurité nécessite aussi que l’on aborde les déterminants sociaux de la santé. Lorsque vous vivez dans un logement inadéquat et que vous n’avez pas accès à de l’eau propre, il est fort possible que les aiguilles propres ne soient pas votre priorité. La nourriture coûte tellement cher dans le nord. Il est difficile de parler aux gens de l’importance de rester en santé avec l’hépatite C lorsqu’ils n’ont pas accès à de la nourriture, à de l’eau propre ou à un lit sécuritaire. Les enjeux liés aux déterminants sociaux de la santé sont nombreux, tout comme les problèmes découlant du colonialisme, de l’impact des pensionnats, de la stigmatisation, des traumatismes et du deuil. Tous ces facteurs jouent un rôle lorsqu’on parle du soutien à la communauté. Cela va bien plus loin que le simple accès aux aiguilles et aux seringues propres.
Glen
Est-ce que vous et/ou vos clients ou pairs utilisez parfois de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, pourquoi? Sinon, pourquoi pas?
Oui. J’ai commencé moi-même à utiliser de l’eau de Javel vers la fin des années 80. C’est alors que je commençais à entendre parler un peu du VIH. À l’époque, je croyais comprendre que l’utilisation correcte de l’eau de Javel permettait de tuer le virus. Les seringues étaient encore très difficiles à obtenir à l’époque. J’ai 60 ans maintenant et j’ai commencé très jeune à consommer. J’ai connu une période, soit de la fin des années 60 jusqu’aux années 80, où il était parfois plus difficile de se procurer une seringue que d’acheter de l’héroïne. Vous savez, dans les premiers jours de l’épidémie de VIH, on n’avait pas encore pris la décision de déverrouiller le tiroir à seringues. Alors il était particulièrement important de nettoyer les seringues.
Quant à la situation actuelle, jusqu’à ma sortie de prison en 2014, on utilisait automatiquement l’eau de Javel parce qu’il était impossible d’obtenir des aiguilles neuves à l’intérieur. C’est ce que les gens faisaient. C’était cela la culture en prison et c’est ce que les gens faisaient. Mais la réalité pouvait être différente, bien entendu. Je voyais des situations où l’eau de Javel disparaissait vite, la quantité étant limitée. Si vous n’étiez pas sur la liste hiérarchique, vous risquiez de ne pas en avoir. Si cela arrivait, il fallait cogner sur les portes des autres cellules pour avoir de l’eau de Javel. Si vous ne connaissiez personne ou si vous n’étiez pas assez respecté pour faire satisfaire votre demande, vous risquiez de vous passer d’eau de Javel. Mais du point de vue culturel, l’eau de Javel reste la voie à suivre. Tous les établissements dans lesquels j’ai été avaient un programme d’eau de Javel. Elle est CENSÉE être accessible à tout le monde.
En prison, les gens veulent se protéger. C’est pourquoi ils se donnent la peine de se procurer de l’eau de Javel. L’usage de l’eau de Javel est une bosse dans la rue qu’il faut surmonter pour obtenir son fix et se cacher quelque part pour le prendre. D’abord, il faut obtenir sa drogue, puis trouver une seringue et ensuite se procurer de l’eau de Javel. Ce sont les choses qu’il faut faire avant de pouvoir prendre sa drogue. Il y a des gens qui ne les font pas, mais la plupart oui.
Vos clients ou pairs vous posent-ils parfois des questions sur l’utilisation de l’eau de Javel pour nettoyer les aiguilles et les seringues? Si oui, quels conseils leur donnez-vous?
L’eau de Javel est tellement établie dans les croyances et la culture carcérales que l’on en parle peu de nos jours. La seule conversation que l’on entend en prison à propos de l’eau de Javel, c’est « en avons-nous assez? ».
En ce qui concerne l’article sur l’eau de Javel, cela m’a surpris dans un premier temps, puis je me se suis rendu compte que l’auteur ne s’éloignait pas beaucoup de la perspective (courante en prison). L’article ne dit pas que l’eau de Javel ne marche pas; il dit que, compte tenu des paramètres de situations spécifiques, elle pourrait ne pas être une stratégie efficace.
Les gens doivent faire très attention face à ce genre d’information parce que, dans les pénitenciers canadiens, il n’existe pas grand-chose en matière de réduction des méfaits. L’eau de Javel est la seule chose qu’on a. Ce serait différent si les données scientifiques prouvaient que l’eau de Javel ne tuait pas le virus dans le laboratoire. Mais elle tue le virus. Je pense que si la nouvelle sortait comme quoi l’eau de Javel n’est pas efficace, elle se répandrait très rapidement. Cela pourrait être dangereux dans certains contextes où l’eau de Javel est l’unique stratégie et où elle empêche vraisemblablement certaines transmissions virales. Nous devons faire très attention aux messages choisis pour diffuser cette information, pour éviter que les gens cessent brusquement de faire la seule chose qu’ils puissent faire pour essayer de se protéger et de protéger les autres.
L’eau de Javel n’est peut-être pas une stratégie efficace, mais on ne peut nier qu’elle agit dans le laboratoire, donc les gens méritent de connaître cette information et de faire leurs propres choix. Si l’eau de Javel est la seule option, et même si nous espérons établir des programmes de seringues et d’aiguilles dans les prisons, il vaut la peine de dire aux gens qu’elle peut être efficace dans certaines circonstances.
Quels sont les moyens les plus importants de soutenir une personne afin qu’elle puisse s’injecter de façon sécuritaire, même si elle n’a pas accès à un endroit où l’on distribue des aiguilles et des seringues neuves?
Voilà une question! Oublions les choses irréalistes, comme « Évitez de vous en servir ». Si vous êtes accro et que vous consommez, que faire pour vous protéger? En réalité, si vous êtes en prison et n’avez pas d’eau de Javel, vous n’avez réellement aucun outil du tout. Voilà tout.
En ce qui concerne la consommation de drogues et les dépendances, il n’a pas de changement énorme entre la prison et la communauté. Il y a juste les « plus de » en prison – plus de police (gardiens), plus de précautions, plus de risques de se faire prendre. Alors, ce qui se passe, c’est que l’on se dépêche pour consommer, en oubliant rapidement les pratiques plus sécuritaires parce qu’elles prennent du temps et augmentent les risques de se faire prendre.
Il est absolument crucial de fournir des outils de réduction des méfaits, ce qui veut dire l’établissement de programmes d’échange d’aiguilles ou de distribution d’aiguilles. Expliquer que l’eau de Javel n’est pas un outil de réduction des méfaits efficace est une excellente stratégie pour attiser l’ardeur des personnes qui tiennent les clés des serrures. C’est une excellente stratégie pour donner cette information aux opposants à la réduction des méfaits. Mais cela va prendre combien de temps et qu’allons-nous faire entretemps? La réduction des méfaits est nécessaire quelle que ce soit votre conception de l’approche, et cela veut dire l’établissement de programmes de seringues et d’aiguilles. Mais que faire en attendant? L’eau de Javel semble être le seule choix dans certaines situations.
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Ressource
Réduction des méfaits derrière les barreaux : Les programmes de seringues et d'aiguilles en prison