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Rincer les aiguilles et les seringues à l’eau de Javel n’est pas une façon efficace de prévenir la transmission du VIH et de l’hépatite C. Bien que certaines études aient montré que l’eau de Javel pouvait tuer le VIH et l’hépatite C dans les aiguilles et les seringues dans un contexte de laboratoire, cette efficacité ne se maintient pas dans le monde réel.

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L’Organisation mondiale de la santé, l’Agence de la santé publique du Canada et les Recommandations de pratiques exemplaires pour les programmes canadiens de réduction des méfaits ne recommandent pas l’usage de l’eau de Javel comme stratégie de prévention du VIH et de l’hépatite C.

Cet article revoit les données de recherche se rapportant à l’efficacité de l’eau de Javel comme moyen de tuer le VIH et l’hépatite C dans les aiguilles et de réduire ainsi le risque de transmission du VIH et de l’hépatite C parmi les personnes qui s’injectent des drogues. Nous présentons les implications pour les programmes et politiques de réduction des méfaits et fournissons des messages clés pour orienter vos discussions avec vos clients qui s’injectent des drogues sur le manque d’efficacité de l’eau de Javel. Nous parlons aussi d’autres stratégies de réduction des méfaits.

L’eau de Javel est-elle efficace comme stratégie de prévention du VIH?

Les études menées dans le monde réel (c’est-à-dire en dehors des laboratoires) auprès de personnes qui s’injectaient des drogues ont révélé que l’utilisation de l’eau de Javel pour rincer les aiguilles avait peu ou pas d’effet protecteur contre la transmission du VIH. 1,2,3,4 L’eau de Javel s’est toutefois montrée efficace pour tuer le VIH dans les seringues dans des contextes de laboratoire.5

Une étude particulière menée dans la communauté a permis de constater que le risque de transmission du VIH ne diminuait pas chez les personnes qui disaient utiliser toujours de l’eau de Javel pour rincer leurs aiguilles, comparativement aux personnes qui disaient n’en utiliser que parfois ou jamais.2 Cependant, une autre étude a révélé une réduction modeste du risque de transmission du VIH parmi les personnes qui disaient utiliser toujours de l’eau de Javel ou de l’alcool pour rincer leurs aiguilles, comparativement aux personnes qui en utilisaient parfois ou jamais.3 De plus, lors d’une étude américaine menée auprès d’une population qui s’injectait des drogues, la prévalence du VIH a grimpé sur une période de deux ans pendant laquelle la fréquence de l’usage de l’eau de Javel pour rincer les aiguilles a augmenté considérablement, ce qui laisse croire que le rinçage à l’eau de Javel a été inefficace pour tuer le VIH.4

Des études de laboratoire ont démontré les facteurs qui permettent à l’eau de Javel de tuer le VIH dans un contexte contrôlé. Dans la plupart des cas, l’eau de Javel non diluée est plus efficace pour tuer le VIH dans les seringues que l’eau de Javel diluée. Les autres facteurs signalés comme ayant un impact sur l’efficacité de l’eau de Javel incluent les suivants :  la durée de la période où le sang reste dans la seringue avant qu’elle soit rincée à l’eau de Javel; la quantité de sang laissée dans la seringue; la durée du contact entre l’eau de Javel et la seringue;  et le nombre de rinçages à l’eau de Javel effectués.5 Lors des études où des seringues contenant un résidu de sang infecté par le VIH ont été laissées à température ambiante ou que la quantité de sang laissée dans la seringue était plus importante, il a fallu que l’eau de Javel non diluée reste en contact plus longtemps avec la seringue et/ou que le nombre de rinçages augmente afin de tuer le VIH.6,7 Si on laisse les seringues à l’air quelque temps avant de les rincer, cela peut contribuer à la formation de sang séché ou de caillots sanguins, ce qui semble réduire l’efficacité de l’eau de Javel.5

L’eau de Javel est-elle efficace comme stratégie de prévention de l’hépatite C?

Les études menées dans le monde réel sur la transmission de l’hépatite C et l’utilisation de l’eau de Javel parmi les personnes qui s’injectent des drogues ont donné des résultats mitigés.8,9,10,11 Lors de deux études, les personnes qui affirmaient rincer toujours leurs aiguilles à l’eau de Javel étaient moins susceptibles de contracter l’hépatite C que les personnes qui disaient ne pas toujours utiliser  de l’eau de Javel pour rincer les aiguilles.9,10 Toutefois, deux autres études ont permis de constater un risque accru d’hépatite C parmi les personnes qui disaient utiliser toujours de l’eau de Javel pour rincer leurs aiguilles, comparativement aux personnes qui disaient ne pas en utiliser.8 Une autre étude menée auprès d’une population de détenus a révélé que le risque d’infection par l’hépatite C ne diminuait pas chez les personnes qui disaient utiliser toujours de l’eau de Javel pour rincer leur matériel d’injection, comparativement aux personnes qui disaient ne pas utiliser d’eau de Javel chaque fois.11

À l’heure actuelle, une seule étude est en cours pour évaluer la capacité de l’eau de Javel à tuer l’hépatite C dans les seringues dans un contexte de laboratoire. Cette étude a révélé que l’eau de Javel diluée tuait efficacement l’hépatite C dans toutes les seringues testées après un seul rinçage, que l’on ait utilisé des aiguilles fixes ou des aiguilles détachables (notons que celles-ci peuvent laisser une plus grande quantité de sang dans la seringue).12 Dans cette étude, l’eau de Javel a réussi à tuer l’hépatite C grâce à un seul rinçage et malgré la présence d’une grande quantité de sang dans la seringue. Cependant, comme les seringues ont été rincées à l’eau de Javel tout de suite après la contamination, nous ne pouvons affirmer dans quelle mesure l’eau de Javel serait efficace pour tuer l’hépatite C dans les seringues contenant du sang séché ou coagulé.

Pourquoi l’eau de Javel n’est-elle pas efficace dans le monde réel?

Plusieurs facteurs pourraient contribuer à l’inefficacité de l’eau de Javel observée dans la vie réelle, comparativement à ce qui se passe dans les expériences de laboratoire.

Dans un contexte du monde réel, l’utilisation de l’eau de Javel pour tuer le VIH ou l’hépatite C dans les aiguilles usagées consiste en de nombreuses étapes et prend beaucoup de temps. On recommande couramment que les gens commencent par rincer deux fois leur aiguille usagée avec de l’eau, en s’assurant de bien agiter la seringue afin de décoller tout sang séché. Ensuite, on leur conseille de faire deux rinçages à l’eau de Javel non diluée (le contact doit durer au moins 30 secondes lors de chaque rinçage), suivis de deux autres rinçages à l’eau. 

Les chercheurs ont découvert que, même lorsque les personnes qui s’injectent des drogues disent rincer leurs aiguilles et leurs seringues usagées, plusieurs d’entre elles ne les nettoient pas de façon efficace.1,13,14,15,16,17,18,19 Les techniques potentiellement inefficaces qui ont été signalées ou observées incluent les suivantes : on omet de remplir complètement la seringue avec de l’eau de Javel; 13 on omet de laisser l’eau de Javel dans la seringue pour la période recommandée de 30 secondes;14,15 on utilise de l’eau ou du savon pour rincer le matériel au lieu de l’eau de Javel.16,17,18,19

La recherche porte aussi à croire que l’autre matériel d’injection (tels les réchauds et les filtres) peut être une source d’infection par le VIH et l’hépatite C lorsqu’il est partagé. De plus, la contamination de ce matériel peut contribuer à la transmission du VIH et/ou de l’hépatite C même si les aiguilles et les seringues sont désinfectées avec de l’eau de Javel.20,21

Pourquoi est-il difficile de rincer efficacement les aiguilles dans le monde réel?

Nombre d’études ont révélé que les personnes qui s’injectent des drogues apprennent efficacement et retiennent l’information relative aux techniques de rinçage correctes lorsque celles-ci leur sont enseignées.13,14,22 Toutefois, l’observance des techniques fiables peut laisser à désirer pour de nombreuses raisons.

Des études de recherche qualitatives ont permis de constater que les comportements de nettoyage des aiguilles sont influencés par les circonstances entourant chaque épisode d’injection particulier. Il est possible que de nombreuses personnes qui s’injectent des drogues ne suivent pas toutes les étapes recommandées parce que le processus nécessaire à l’utilisation de l’eau de Javel pour nettoyer correctement les aiguilles prend beaucoup de temps. Les personnes qui s’injectent des drogues disent éprouver de la pression pour s’injecter aussi rapidement que possible pour de nombreuses raisons, dont les suivantes : elles sont en état de sevrage et se sentent malades; elles s’injectent avec d’autres personnes qui attendent d’utiliser la même aiguille; elles partagent une quantité limitée de drogue; elles s’inquiètent de se faire arrêter ou détecter par la police ou d’autres personnes.23 À titre d’exemple, notons que les injections de drogue doivent se faire discrètement et rapidement dans les contextes carcéraux parce que les détenus sont surveillés par les gardiens. Face à ces contraintes temporelles, une personne pourrait être moins encline à nettoyer correctement une aiguille ou à la rincer même un peu avant de s’en servir de nouveau.

Les autres raisons pour lesquelles les gens ne rincent pas les aiguilles usagées à l’eau de Javel incluent les suivantes : ils prennent la drogue dans un contexte où ils n’ont pas accès à de l’eau de Javel ou à de l’eau, tel qu’un lieu public ou une prison; ils sont gelés et ne s’intéressent pas à nettoyer les aiguilles; ils n’ont pas accès à des aiguilles personnelles; ils consomment dans un contexte social où les autres personnes ne rincent pas leurs aiguilles.23,24

Quelles recommandations existent en ce qui concerne l’utilisation de l’eau de Javel pour la prévention du VIH et de l’hépatite C?

À l’échelle internationale, l’eau de Javel n’est pas reconnue comme méthode efficace pour prévenir la transmission du VIH et de l’hépatite C.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas l’eau de Javel comme stratégie pour réduire le risque de transmission du VIH en raison du manque de données probantes démontrant son efficacité dans le monde réel. On peut lire ceci dans le compte rendu d’une revue des données menée par l’OMS en 2004 :

« Au mieux, ces stratégies ne peuvent être considérées comme acceptables que dans les contextes communautaires ou correctionnels où l’introduction de programmes de seringues et d’aiguilles (PSA) est considérée comme impossible à cause de la peur ou de l’hostilité des membres de la communauté ou des autorités. Les praticiens en santé publique œuvrant dans ces contextes devraient continuer à réclamer l’introduction de PSA comme l’approche fondée sur des données probantes la plus fiable pour maintenir le contrôle du VIH parmi les [personnes qui s’injectent des drogues]. » 1

En 2004, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a passé en revue les données se rapportant à l’eau de Javel comme méthode de prévention de la transmission de l’hépatite C, du VIH et de l’hépatite B. Voici ce qu’affirme l’ASPC :

« Il ne faudrait pas recommander la désinfection à l’eau de Javel en dehors du contexte d’une vaste stratégie de réduction des méfaits.  Si l’on ne peut exclure une efficacité partielle d’une telle mesure, les données publiées sur la question indiquent clairement que la désinfection à l’eau de Javel est peu efficace pour la prévention de la transmission du VHC parmi les utilisateurs de drogues par injection... Les programmes de distribution de l’eau de Javel et d’éducation à l’intention des utilisateurs de drogues par injection doivent bien faire en sorte de ne pas communiquer un faux sentiment de sécurité au sujet de la protection conférée par l’emploi de l’eau de Javel. »25

Enfin, les Recommandations de pratiques exemplaires pour les programmes canadiens de réduction des méfaits (Partie 2, publiée en 2015) stipulent ceci :

« Il y a un manque de données probantes pour appuyer l’efficacité de la fourniture de l’eau de Javel comme mesure de réduction de la transmission du VIH et du VHC dans la communauté et en prison; par conséquent, nous ne recommandons pas la distribution d’eau de Javel comme moyen de prévention ».26

Quelles sont les implications pour les intervenants du domaine de la réduction des méfaits?

Élaboration de politiques et planification de programmes

La revue des données indique que le nettoyage des aiguilles à l’eau de Javel n’est pas un moyen efficace d’empêcher le VIH ou l’hépatite C de se transmettre d’une personne à une autre. En ce qui concerne la prévention du VIH et de l’hépatite C, la pratique exemplaire fondée sur des données probantes consiste à utiliser du matériel neuf pour chaque injection de drogue. Il est important que ces données probantes se reflètent dans les politiques et les programmes de réduction des méfaits. Dans les endroits où les programmes de seringues et d’aiguilles (PSA) n’existent pas ou n’ont pas de portée suffisante, les planificateurs des politiques et des programmes voudraient peut-être sérieusement envisager de réclamer l’extension des PSA dans leur juridiction ou encore explorer d’autres façons d’améliorer l’accès au matériel neuf.

Messages clés pour orienter les conversations avec les clients

La façon la plus efficace de prévenir la transmission du VIH et de l’hépatite C consiste à utiliser du matériel d’injection neuf chaque fois que l’on s’injecte de la drogue. Les organismes qui distribuent des aiguilles devraient encourager et permettre aux clients d’emporter suffisamment d’aiguilles pour répondre à leurs besoins, ainsi que quelques aiguilles supplémentaires pour les urgences. Il y a toutefois de nombreux endroits au Canada où il n’existe pas de PSA et où il est difficile de se procurer du matériel neuf, tels que dans les prisons et les communautés rurales, éloignées ou d’autres régions où les PSA ont une portée limitée. Lorsque le matériel neuf n’est pas disponible, il est important de discuter des autres options avec les clients afin d’assurer leur participation à la réduction des méfaits et à la prévention du VIH et de l’hépatite C. 

Il existe plusieurs stratégies que les intervenants en réduction des méfaits peuvent suggérer aux personnes qui veulent éviter de prêter ou d’emprunter du matériel d’injection lorsqu’il n’est pas possible de se procurer du matériel neuf. En voici quelques exemples :

  • Substituer des drogues que l’on peut avaler (en parachute), manger, fumer ou sniffer en attendant de se procurer du matériel neuf.
  • Garder son aiguille ou sa seringue pour soi et ne laisser personne s’en servir. Marquer son aiguille personnelle avec du ruban, un crayon-feutre ou du vernis à ongles. Rincer l’aiguille à l’eau froide après l’usage pour empêcher le sang de sécher dans la seringue et de la boucher. (Remarque : Cette méthode ne tue pas l’hépatite C ou le VIH.) On peut réaffûter l’aiguille en traînant la pointe et le bord biseauté le long du frottoir d’une pochette d’allumettes.
  • Ne pas réutiliser de réchauds, de filtres ou tout autre matériel ayant déjà servi à une autre personne.
  • Lorsque c’est possible, s’approvisionner en aiguilles, seringues, réchauds, filtres, eau, tampons d’alcool et garrots additionnels lorsque l’on se trouve dans un PSA.
  • Acheter des aiguilles neuves dans une pharmacie. Certaines pharmacies en donnent gratuitement aussi.

Certains de vos clients poseront des questions sur l’usage de l’eau de Javel comme option de réduction des méfaits. Il est important de leur parler de l’efficacité limitée de l’eau de Javel comme moyen de réduire le risque de contracter le VIH ou l’hépatite C.  Si le client tient à utiliser seulement cette méthode, il est très important qu’il suive les étapes nécessaires pour nettoyer correctement ses aiguilles à l’eau de Javel.

Article connexe

Pour lire une discussion sur les enjeux liés à l'utilisation de l'eau de Javel pour rincer les aiguilles et les seringues, consultez Points de vue des premières lignes : L'eau de javel comme stratégie de réduction des méfaits pour les personnes qui s'injectent des drogues.

Ressources

Recommandations de pratiques exemplaires pour les programmes canadiens de réduction des méfaits

 

Références :

  1. a. b. c. WHO. Effectiveness of sterile needle and syringe programming in reducing HIV/AIDS among injection drug users. World Health Organization, 2004. Disponible à l’adresse : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/43107/1/9241591641.pdf
  2. a. b. Titus S, Marmor M, Des Jarlais D, et al. Bleach use and HIV seroconversion among New York City injection drug users. Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes. 1994 Jul;7(7):700-4.
  3. a. b. Vlahov D, Astemborski J, Solomon L et al. Field effectiveness of needle disinfection among injecting drug users. Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes. 1994 Jul;7(7):760-6.
  4. a. b. Chaisson RE, Osmond D, Moss AR et al. HIV, bleach, and needlesharing. Lancet, 1987, 1(8547):1430
  5. a. b. c. Romanelli R, Smith KM, Pomeroy C. Reducing the transmission of HIV-1: needle bleaching as a means of disinfection. Journal of the American Pharmacy Association. 2000 Nov-Dec;40(6):812-7.
  6. Shapshak, P, McCoy CB, Shah SM et al. Preliminary laboratory studies of inactivation of HIV-1 in needles and syringes containing infected blood using undiluted household bleach. Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes. 1994 Jul;7(7):754-9.
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  25. Agence de la santé publique du Canada. L’efficacité de l’eau de Javel pour la prévention de la transmission de l’hépatite C. Rapport final. Ottawa : Agence de la santé publique du Canada. 2004. Disponible à l’adresse : http://publications.gc.ca/collections/Collection/H39-4-37-2004F.pdf
  26. Strike C, Watson TM, Gohil H, et coll. Recommandations de pratiques exemplaires pour les programmes canadiens de réduction des méfaits qui fournissent des services aux utilisateurs de drogues qui sont à risque de contracter le VIH et le VHC, et d’autres méfaits : Partie 2. Toronto, Ontario : Groupe de travail sur les pratiques exemplaires pour les programmes de réduction des méfaits au Canada. 2015.

 

À propos de l’auteur

Camille Arkell est spécialiste en connaissances, Science biomédicale de la prévention chez CATIE. Elle détient une maîtrise de santé publique en promotion de la santé de l’Université de Toronto, et travaille en éducation et recherche sur le VIH depuis 2010.

Scott Anderson fait partie de l’équipe de CATIE à titre de recherchiste/rédacteur sur l’hépatite C. Il travaillait auparavant comme coordonnateur de recherche au Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto, où il a mené des études sur l’accès aux soins de santé pour les groupes marginalisés.