Questions qu’il faut poser à un·e praticien·ne en thérapie complémentaire

Si vous vivez avec le VIH, voici quelques questions que vous pourriez poser au moment de choisir une personne qui pratique une thérapie complémentaire :

• Quelle formation la personne a-t-elle reçue, et auprès de qui?
• La personne est-elle membre d’une association professionnelle ou d’un ordre professionnel de réglementation? Si oui, laquelle ou lequel? Peut-elle vous donner les coordonnées d’une personne-ressource au sein de cette association professionnelle ou de cet ordre professionnel?
• Depuis combien de temps la personne pratique-t-elle?
• A-t-elle de l’expérience auprès des personnes vivant avec le VIH? Connaît-elle le VIH?
• Quels ont été les résultats de son approche auprès des patient·e·s vivant avec le VIH?
• La personne peut-elle fournir des références d’autres client·e·s, d’organismes professionnels ou de collègues dignes de confiance?
• Dans quelles circonstances la personne vous adresserait-elle à un·e médecin conventionnel·le ou à un·e autre professionnel·le de la santé?
• Selon la personne qui pratique la thérapie complémentaire, de combien de traitements aurez-vous besoin? Et à quel prix?
• Quelle sera la durée de chaque traitement? Quelles démarches la personne vous propose-t-elle d’entreprendre avant ou après les traitements?
• Les précautions appropriées sont-elles prises à son cabinet pour prévenir la transmission des maladies entre praticien·ne et patient·e, ainsi que d’un·e patient·e à l’autre?   

Lorsque vous interrogez un·e thérapeute, sachez trouver votre degré de confort. Lui faites-vous confiance? Avez-vous l’impression qu’il ou elle peut vous aider? La personne manifeste-t-elle un jugement biaisé ou des préjugés qui pourraient entraver votre relation avec elle et avoir une incidence sur le traitement que vous recevez ou en affecter la qualité? Vous n’êtes pas obligé·e de vous imposer un rapport qui vous mettrait mal à l’aise. C’est à vous de juger si ce ou cette thérapeute a suffisamment de formation, d’expérience et de soutien professionnel pour répondre à vos besoins.  

Si vous êtes à la recherche d’un·e praticien·ne, cherchez quelqu’un qui s’y connaît en thérapie auprès de personnes séropositives ou qui a au moins des notions sur le VIH. Un·e praticien·ne digne de confiance devrait être en mesure de vous fournir des références auprès d’autres prestataires de soins. Nous vous encourageons à visiter ceux et celles qui n’ont aucune réticence à vous adresser à un·e médecin conventionnel·le.

En raison de la transmissibilité du VIH et d’autres infections, il est important que le ou la praticien·ne prenne les précautions de rigueur pour vous protéger et protéger sa clientèle contre les infections. Cela est particulièrement important dans le cas de l’acupuncture et de toute autre thérapie ou spécialité comportant le recours à des instruments et dispositifs utilisés chez plus d’un·e patient·e.

En dernier lieu, le ou la praticien·ne devrait être en mesure de vous expliquer clairement le but du traitement, sa durée et les bienfaits que vous pourrez en tirer, de même que la nature des effets secondaires ou des interactions possibles. La qualité de la communication est un atout important dans le contexte de vos relations futures avec le ou la praticien·ne que vous choisirez.